5 sites au programme de cette demi-journée.
1 – VINAPU. Site archéologique connu pour son mur néolithique parfaitement agencé qui a pu donné cours aux interprétations téméraires quant à l’origine des Pascuans.
2 – KARI KARI. L’échancrure de la caldeira du volcan et ses vues imprennables sur les trois ilots en contre-bas. L’immensité du Pacifique Sud à perte de vue, depuis les falaises plongeantes.
3 – LA CALDEIRA. Tout aussi impressionant. Plus d’un kilomètre de circonférence pour une profondeur de deux cents mètres. Avec le fond du cratère occupé par une grande réserve d’eau douce et tapissé d’ilots végétaux.
4 – ORONGO. Vous êtes aux premières loges, depuis le village cérémonielle d’Orongo, pour apprécier le défi que représentait la quête du Tangata Manu, l’Homme-Oiseau.
5 – LE BELVÉDÈRE. Vue spectaculaire sur une grande partie de l’Ile de Pâques et sur son unique village, Hanga Roa.
Comme pour le tour motorisé, nous nous rendons sur le premier site archéologique de cette randonnée, Vinapu, après un très court trajet en voiture depuis votre hébergement. Presque toutes les expéditions scientifiques s’y sont intéressées. L’agencement des pierres composant l’une des deux plateformes cérémonielles encore présentes de nos jours est une pure merveille.
La marche à proprement parler commence après cette première visite. Nous empruntons un sentier, par endroit complétement effacé, pour longer jusqu’au sommet du volcan, les imposantes falaises qui se jettent à pic dans la mer.
Après 300 mètres de dénivelé et un peu plus d’une heure de marche, apparaîssent soudainement les bords escarpés du cratère : du côté extérieur, c’est une superbe vue sur les trois petits ilots du large, sanctuaires pour la repoduction des oiseaux de mer ; le côté intérieur, lui, renferme une des plus grandes réserves d’eau douce de l’île et une biodiversité protégée.
C’est ce paysage qui nous accompagne pour nous rendre de l’autre côté de la caldeira jusqu’au village préhistorique et ses maisons en pierre restaurées. C’est d’ici que partaient les anciens guerriers pour rejoindre un des trois ilots précédemment cités, pour espérer receuillir le premier oeuf et ainsi consacrer l’Homme-Oiseau.
La redescente vers les jardins de la Conaf (l’office chilien des fôrets) où sont abrités des specimen du toromiro, un acacia endémique de l’Ile de Pâques et miraculeusement sauvé de l’extinction, est l’occasion d’un arrêt sur l’un des bélvédères de Rapa Nui : la vue sur une grande partie de l’ile y est là aussi spectaculaire.